Call for Articles: Sur les traces des animaux de rente

RHN 118/2019 | Call

Traverse – Zeitschrift für Geschichte / Traverse – revue d'histoire 2/2021

Closing date for abstract submissions: 31 January 2020

 

Call for Articles:
Auf den Spuren des Nutztiers / Sur les traces des animaux de rente

Der geplante Heftschwerpunkt „Auf den Spuren des Nutztiers“ wird als Ausgabe der Zeitschrift traverse 2/2021 erscheinen. Die Beiträge durchlaufen ein double blind peer review-Verfahren.

Wir laden Interessierte ein, bis spätestens 31. Januar 2020 ein Abstract von ca. 400 Wörtern inkl. Literaturhinweisen und CV (kurz) zu senden an: Gisela Hürlimann (huerlimann@history.gess.ethz.ch), Isabelle Schürch (isabelle.schuerch@hist.unibe.ch), Sarah-Maria Schober (sarah.schober@uzh.ch) oder Alexandre Elsig (alexandre.elsig@unil.ch).

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Le cahier thématique "Sur les traces des animaux de rente" constituera le numéro 2/2021 de la revue traverse et les contributions seront soumises à une procédure d’évaluation par les pairs en « double aveugle ».

Les personnes intéressées sont invitées à adresser un résumé d’environ 400 mots, incluant des références bibliographiques et un (bref) CV jusqu’au 31 janvier 2020 à : Gisela Hürlimann (huerlimann@history.gess.ethz.ch), Isabelle Schürch (isabelle.schuerch@hist.unibe.ch), Sarah-Maria Schober (sarah.schober@uzh.ch) ou Alexandre Elsig (alexandre.elsig@unil.ch).

 

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Die Brandspuren im Amazonas 2019 führen direkt zu unserem Fleischkonsum. Denn die Brandrodungen schaffen Platz für Rinderherden und den Anbau von Soja als Mastfutter, auch für Schweine und Hühner in Europa. In der historischen Forschung sind solche Spuren und Zusammenhänge erstaunlich unterbelichtet. Während agrar- und umwelthistorische Forschungen zeigen, wie die Viehwirtschaft Naturräume wie die Alpen oder das Mittelland geformt hat, wurden die nutztierlichen Spuren in vielen Lebens- und Arbeitsbereichen jenseits des Fleisch-Milch-Nexus wenig beachtet. Hier hakt der geplante Heftschwerpunkt zu Nutztieren und ihrer historischen Bedeutung ein. Mit „Nutztieren“ meinen wir Tiere, die von menschlichen Gesellschaften zu Nahrungs-, Arbeits- und Mobilitätszwecken gehalten, genutzt und verwendet wurden und deren Organe oder Produkte auch eine „Ressource“ für Bekleidung, Handwerk, Haushaltsartikel, Medizin und Forschung oder die (Proto-)Industrie darstellten. Das trifft in Europa nebst den genannten Tiergattungen etwa auf Schafe, Ziegen, Pferde und Esel zu, aber auch auf Zuchtfische, Bienen oder Laborraten. Die bewusste Haltung, mitunter Fütterung, die gezielte Aufzucht (und Tötung) sowie die oft mehrseitige „Verwertung“ durch Menschen unterscheidet die Nutztiere von Wildtieren und Heimtieren. Dabei sind die Grenzen fliessend, wie sich am Beispiel von Hof- und Jagdhunden zeigen liesse. Andererseits wurden Arbeitspferde oder Kühe von Menschen nicht nur als „sentient commodity“ (Wilkie 2007) wahrgenommen, sondern auch als eine „companion species“ (Haraway 2003).

Heftbeiträge könnten daher auch die Aushandlungszonen historisieren, die Spannungsfelder zwischen industrieller Tierproduktion und affektiver Bezugsnähe konzeptionell fassen und untersuchen, welche Kategorien, Ressourcen und Leistungen jeweils in Anschlag gebracht wurden. Über solche Perspektivierungen hinaus interessiert die empirisch fundierte Diskussion von Ansätzen aus der „animate history“ (Krüger/Steinbrecher/Winkelmann 2014): die Frage nämlich, welche „agency“ Nutztieren im Umgang mit Menschen, Strukturen und Apparaturen zukam/zukommt. Ein weiterer kritischer Referenzpunkt könnte die Auseinandersetzung mit den „animal sciences“ sein. Interessierte Autorinnen und Autoren sind also eingeladen, die Geschichte von Nutztieren aus sozial-, wirtschafts-, agrar-, kultur-, alltags-, geschlechter-, aus umwelt-, technik-, wissens- oder medizingeschichtlicher Perspektive zu erkunden. Wir begrüssen Vorschläge in deutscher, französischer oder italienischer Sprache aus allen Epochen und auch über den schweizerischen und europäischen Raum hinaus.

 

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Les incendies de forêt de l’été 2019 en Amazonie renvoient directement à notre consommation de viande. En effet, les défrichements par le feu sont réalisés pour créer de l’espace pour les troupeaux de bovins et la culture du soja, utilisé notamment comme fourrage pour les porcs et les poules en Europe. La recherche historique s’est pourtant peu intéressée à de tels rapprochements. Si les recherches en histoire rurale ou environnementale montrent bien comment la production animale influe sur les espaces naturels, les traces laissées par les animaux de rente dans les domaines de la vie quotidienne ou du travail ne sont que peu explorées, à l’exception de l’attrait pour la production de lait ou de viande. Ce projet de dossier thématique entend approfondir la question des animaux de rente et de leur signification historique. Nous considérons ceux-ci comme les animaux qui sont élevés, utilisés et exploités par les sociétés humaines à des fins d’alimentation, de travail ou de mobilité et dont les organes ou les produits constituent des « ressources » pour l’habillement, l’artisanat, les articles ménagers, la médecine, la recherche ou la (proto-)industrie. En Europe, cela concerne notamment, outre les espèces animales déjà mentionnées, les porcins, les ovins, les caprins (chèvres) ou les équidés (chevaux et ânes), mais aussi les poissons d’élevage, les abeilles ou les rats de laboratoire. La garde, l’alimentation, l’élevage, l’abattage tout comme l’exploitation souvent multiforme de ces animaux les distinguent des animaux sauvages ou de compagnie.

Mais les frontières entre ces différentes catégories restent poreuses, comme le montre l’exemple des chiens de ferme et des chiens de chasse. De plus, les chevaux de trait ou les vaches sont perçus socialement non seulement comme des « marchandises sensibles » (sentient commodity, Wilkie 2007) mais aussi comme des « espèces de compagnie » (companion species, Haraway 2003). Les contributions pourront ainsi historiciser ces espaces de négociation, conceptualiser les zones de tension entre la production animale industrielle et les rapports de proximité affective et analyser quels sont les catégories, ressources ou services qui sont à chaque fois déterminants. Au-delà de ces perspectives, l’intérêt portera aussi sur la discussion concernant l’animate history (Krüger/Steinbrecher/Winkelmann 2014) à partir de cas empiriques : peut-on prendre en compte une agency des animaux de rente dans leurs liens avec les êtres humains, les structures et les appareils ? Un autre point d’accroche critique pourrait être donné par une confrontation avec les animal sciences. Les contributions – en français, allemand ou italien – pourront traiter de l’histoire des animaux de rente d’un point de vue social, économique, rural, culturel, environnemental, technique, scientifique ou médical, mais aussi dans une perspective de genre ou de vie quotidienne. Elles peuvent porter sur toutes les périodes historiques et aller au-delà de l’espace suisse ou européen.

 

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Contact
Gisela Hürlimann
huerlimann@history.gess.ethz.ch

 

Source: http://www.infoclio.ch/en/cfp-auf-den-spuren-des-nutztiers-sur-les-traces-des-animaux-de-rente